Lundi 29 juin, Yann Arthus-Bertrand était mon invité à Los Angeles pour présenter son film-événement "Home", que déjà 200 millions de spectateurs ont vu. Ce fut l'occasion pour lui de rencontrer des grandes figures et des organisation influentes "green" américaines : la prestigieuse et exclusive TED (pour "Technology, Entertainment, Design"), mais aussi "Opportunity Green", ong spécialisée dans la promotion de l'innovation technologique dans l'industrie, ainsi que des représentants de Caltech, peut-être la meilleure université technologique du monde (23 Prix Nobel) et de UCLA, la grande université de Los Angeles, particulièrement en pointe pour les enseignements de développement durable. A leurs côtés, des hommes et des femmes depuis longtemps engagés dans la lutte pour protéger notre environnement : mon ami Pierre-André Senizergues, ancien champion du monde de skateboard, président-fondateur de Sole Technology et co-producteur du film de Leonardo Di Caprio "La 11ème Heure" ou encore Cos Lazouras, producteur du dernier "Terminator", qui se lance désormais dans un projet sur la protection de l'environnement. A noter que plusieurs réalisateurs, acteurs et actrices, comme Sharon Stone, Rosanna Arquette, Darryl Hannah, Pitof, Julie Delpy, Agnès Varda, Aurélien Wiik, Olivier Martinez et Qorianka Kilcher (primée comme meilleure jeune actrice "green" à Hollywood), ont montré, par leur présence, la sincérité de leur engagement.
J'ai d'ailleurs retrouvé ces acteurs de l'environnement dès le lendemain, lors d'un congrès à Santa Monica consacré aux Green Tech. Signe que ce sujet est maintenant au coeur de la vie des affaires et des débats politiques californiens, étaient présents à cette table-ronde d'importants investisseurs et industriels (le fabriquant de voitures électriques Tesla, par exemple) et des politiques de l'Etat : Bill Lockyer, le trésorier de l'Etat, John Chiang, le contrôleur de l'Etat, et surtout Jerry Brown, Attorney General de Californie, ancien gouverneur (1974-1982) et déjà en campagne électorale pour succéder à Arnold Schwarzenegger.
Le soir, l'Egyptian Theater, la mythique salle de l'American Cinematheque, ouverte en 1922 sur Hollywood Boulevard par Grauman, était comble pour le projection du film Home. Après le générique, de nombreuses personnes ont proposé de prendre en charge le suivi de la promotion de "Home" à petite comme à grande échelle selon les cas, notamment auprès de certaines écoles et universités américaines. Comme le dit Yann, "J'ai fait mon boulot, à vous de faire le vôtre".
Il est temps de le faire, en effet, notre boulot. "Destiny is not fate". Nous devons prendre notre destin en mains. Nous sommes responsables, car nous savons, maintenant, avec certitude, le risque que nous faisons porter, par notre activité et par nos excès, sur notre planète et sur notre avenir. Nous sommes la dernière génération qui a encore la possibilité de prendre des mesures radicales pour éviter une dégradation irréversible de notre environnement, notre "maison", sous l'effet du changement climatique. La conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra en décembre 2009 à Copenhague sera de ce point de vue cruciale. Les 17 plus grandes économies du monde produisent à elles seules 80% des gaz à effet de serre. Et si le G8 a finalement décidé de réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, cet objectif n 'est pas encore partagé par tous. Il est vital que la réunion au cours de laquelle ces 17 plus importantes économies se retrouveront en Italie dans quelques semaines débouche sur un consensus, pour que Copenhague permette d'aboutir à un accord global, notamment avec les grandes économies émergentes et particulièrement polluantes que sont la Chine, le Brésil et l'Inde. Et le monde a besoin que les Etats-Unis prennent le leadership du combat pour la préservation de notre environnement. De ce point de vue, nous avons été heureux d'apprendre que la chambre des représentants avait adopté vendredi 26 juin l'American Clean Energy and Security Act. Sans doute les objectifs que cette loi fixe ne sont pas aussi ambitieux que nous l'aurions souhaité. L'année de référence pour le calcul de l'effort de réduction des gaz à effet de serre est l'année 2005, ce qui revient à dire que ne seront pas prises en compte les dégradation les plus récentes portées à l'environnement, et que donc l'effort à produire sera limité. Mais c'est un résultat important. L'Amérique est désormais à nos côtés dans ce combat global. Et c'est d'ailleurs notre devoir d'aider le président Obama à surmonter les réticences que cette orientation nouvelle des Etats-Unis ne manque pas de susciter. Comme le disait un jour le président Roosevelt à un groupe de pression : "I agree with you, I want to do it, now make me do it". Alors n'attendons plus de nouveaux désastres, combattons les causes et préparons-nous aux conséquences.
J'ai d'ailleurs retrouvé ces acteurs de l'environnement dès le lendemain, lors d'un congrès à Santa Monica consacré aux Green Tech. Signe que ce sujet est maintenant au coeur de la vie des affaires et des débats politiques californiens, étaient présents à cette table-ronde d'importants investisseurs et industriels (le fabriquant de voitures électriques Tesla, par exemple) et des politiques de l'Etat : Bill Lockyer, le trésorier de l'Etat, John Chiang, le contrôleur de l'Etat, et surtout Jerry Brown, Attorney General de Californie, ancien gouverneur (1974-1982) et déjà en campagne électorale pour succéder à Arnold Schwarzenegger.
Le soir, l'Egyptian Theater, la mythique salle de l'American Cinematheque, ouverte en 1922 sur Hollywood Boulevard par Grauman, était comble pour le projection du film Home. Après le générique, de nombreuses personnes ont proposé de prendre en charge le suivi de la promotion de "Home" à petite comme à grande échelle selon les cas, notamment auprès de certaines écoles et universités américaines. Comme le dit Yann, "J'ai fait mon boulot, à vous de faire le vôtre".
Il est temps de le faire, en effet, notre boulot. "Destiny is not fate". Nous devons prendre notre destin en mains. Nous sommes responsables, car nous savons, maintenant, avec certitude, le risque que nous faisons porter, par notre activité et par nos excès, sur notre planète et sur notre avenir. Nous sommes la dernière génération qui a encore la possibilité de prendre des mesures radicales pour éviter une dégradation irréversible de notre environnement, notre "maison", sous l'effet du changement climatique. La conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra en décembre 2009 à Copenhague sera de ce point de vue cruciale. Les 17 plus grandes économies du monde produisent à elles seules 80% des gaz à effet de serre. Et si le G8 a finalement décidé de réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, cet objectif n 'est pas encore partagé par tous. Il est vital que la réunion au cours de laquelle ces 17 plus importantes économies se retrouveront en Italie dans quelques semaines débouche sur un consensus, pour que Copenhague permette d'aboutir à un accord global, notamment avec les grandes économies émergentes et particulièrement polluantes que sont la Chine, le Brésil et l'Inde. Et le monde a besoin que les Etats-Unis prennent le leadership du combat pour la préservation de notre environnement. De ce point de vue, nous avons été heureux d'apprendre que la chambre des représentants avait adopté vendredi 26 juin l'American Clean Energy and Security Act. Sans doute les objectifs que cette loi fixe ne sont pas aussi ambitieux que nous l'aurions souhaité. L'année de référence pour le calcul de l'effort de réduction des gaz à effet de serre est l'année 2005, ce qui revient à dire que ne seront pas prises en compte les dégradation les plus récentes portées à l'environnement, et que donc l'effort à produire sera limité. Mais c'est un résultat important. L'Amérique est désormais à nos côtés dans ce combat global. Et c'est d'ailleurs notre devoir d'aider le président Obama à surmonter les réticences que cette orientation nouvelle des Etats-Unis ne manque pas de susciter. Comme le disait un jour le président Roosevelt à un groupe de pression : "I agree with you, I want to do it, now make me do it". Alors n'attendons plus de nouveaux désastres, combattons les causes et préparons-nous aux conséquences.
I had the chance to see HOME a few weeks ago at the Egyptian and was deeply touched by the breathtaking beauty of the film. I sincerely hope that such films can help us all realize how important it is to preserve our planet and take action...before it is too late...
ReplyDeleteMouais, l'idée est bien, mais le film est chiant comme la mort. Son gros défaut à Y.A.B. : trop d'images fixes...
ReplyDelete