Friday, October 2, 2009

Oohlala ! Quels concerts !

Pendant trois jours, du 23 au 25 septembre, le Henry Fonda Theater a donc vibré aux sons de musiques inattendues à Los Angeles. Avec Sylvain Taillet, nous avons en effet accueilli sur Hollywood boulevard les meilleurs musiciens français du moment. A noter malheureusement l'exception tragique de la talentueuse Emilie Simon, qui a du renoncer à participer au festival Oohlala en raison d'un drame personnel.

Le pari était risqué, car nous avons pris la décision de nous lancer dans cette aventure il n'y a que 10 mois, et dans une année de récession, c'est-à-dire à un moment où les partenaires privés n'ont pas les moyens de s'investir dans un tel projet. Le bilan est plus que positif. Les artistes ont fait un tabac, devant un public autant français qu'américain qui s'est déplacé en nombre : plus de 2000 personnes sur trois soirées, ce qui est un petit exploit pour une première édition et pour des talents pour la plupart inconnus à Los Angeles...

J'ai aimé Cocoon, le duo folk auvergnat, qui a séduit tout le monde, de même que Gonzales, dont on peut dire qu'il est abrasif. J'ai adoré Sébastien Tellier, qui a atteint à mes yeux une dimension d'artiste à vocation internationale. Je l'avais vu sur la même scène en décembre 2008. Je peux témoigner du fait que le public américain est de plus en plus conquis. Le lendemain, nous avons eu droit à Nouvelle Vague, dont les reprises élégantes ont convaincu le public. Celui-ci avait été "chauffé" par le numéro de Soko, la "repêchée" du festival, dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle a un caractère et un potentiel.

La soirée électro a elle aussi tenu toutes ses promesses, avec des DJ's qui, j'en fais le pari, reviendront jouer en Californie : Brodinski, The Shoes, et Jamaïca, les nouveaux représentants de la "French touch". Vous en entendrez à nouveau parler.

Prochain objectif : rendre ce festival pérenne, et en faire l'équivalent pour la musique de ce que COLCOA est pour le cinéma. A Los Angeles, dans la capitale mondiale de l'entertainment, la France se doit d'être présente sur la scène musicale comme au cinéma.

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